Édition #KAAIwomen : Margot Forton
À propos de Margot
Margot était la sixième femme pilote de Sabena. Lorsqu'elle débute comme copilote en 1987, elle rêve de devenir un jour commandant de bord sur des vols longue distance. Après beaucoup de travail acharné et de nombreuses heures de vol, elle a réussi à devenir commandant de bord sur un B737. Aujourd'hui, elle parcourt le monde entier pour Cargolux et aime toujours son travail au quotidien !
Questions
Quand avez-vous commencé à penser à devenir pilote ?
Quand j'avais 11 ans, nous devions faire des tests à l'école pour découvrir nos talents et recevions des informations sur différents métiers. À cette époque, il y avait un livret pour les garçons et un autre pour les filles, mais il s'intéressait beaucoup plus à la brochure des garçons. J'ai aussi lu dans le journal qu'à partir de cette année-là, les femmes étaient admises à la BLS (école de pilotage). C'est alors que l'idée de faire le tour du monde en tant que pilote est devenue le travail de mes rêves.
Comment s'est passée votre expérience en tant que l'une des premières femmes pilotes ?
La première femme pilote en Belgique était Yvonne Cunha, elle a commencé en 1974 par TEA et pour elle ce fut une période vraiment difficile. La plupart des autres pilotes lui ont dit qu'elle ferait mieux de rester à la maison pour s'occuper des enfants. Elle ne volerait jamais avec des passagers car cela «ne convenait pas à une femme». Mais elle n'a pas baissé les bras et a finalement réussi à devenir la première femme capitaine ! Elle a quand même reçu le surnom de "Captain Pussy"... Mais au moment où je suis devenu capitaine, les hommes y étaient déjà habitués et je n'ai jamais eu le sentiment que je devais faire mieux qu'eux.
Quelle a été la période la plus difficile de votre carrière ?
Lorsque Sabena a fait faillite en 2001. Plus de 700 pilotes ont perdu leur emploi et, comme la plupart des compagnies aériennes préfèrent embaucher des pilotes de leur propre pays, il n'a pas été facile de trouver un nouveau poste. En 2002, j'ai dû recommencer comme copilote. Il a fallu de nombreuses années pour redevenir capitaine, ce qui est finalement arrivé en 2014. Entre-temps, j'ai commencé une deuxième carrière en tant que mère de deux enfants.
Quel sac Kaai chérissez-vous ?
J'aime le héros en raison de sa polyvalence. Je prends toujours mon i-Pad avec moi, 2 paires de lunettes de lecture (car il est obligatoire d'en avoir une de rechange), mes lunettes de soleil, carnet de vol, licence de vol, passeport, carnet de vaccination, badge d'aéroport et affaires personnelles, le tout bien organisé dans mon héros. Je porte mon sac Kaai avec moi tous les jours et j'en fais la promotion auprès de nombreux autres collègues et amis. J'ai immédiatement rejoint le programme "parrainer un ami" de Kaai, car c'est amusant de le recommander à quelqu'un et de gagner un bon de 50 € en même temps !